Avec Les 400 coups, nous assistons à la naissance cinématographique d’Antoine Doinel, clone de son créateur. Jamais vraiment traité comme un enfant, pas encore un adolescent, ce n’est pas dans la cellule familiale que le jeune garçon parvient à trouver sa place et cela dans tous les sens du terme : sa mère a d’autres préoccupations que de l’installer ailleurs que dans l’entrée pour dormir.

A l’école, ce n’est pas ça non plus : s’il n’est pas seul dans les « mauvais » coups, c’est souvent sur lui que ça retombe, alors forcément, de là aussi, il va finir par déserter.

De mensonges en larcins, on le conduira en maison de redressement ! Pourtant et grâce au visage de Jean-Pierre Léaud (cf : l’ultime et magnifique dernier plan), on sent qu’il y a quelque chose de plus fort que les brimades et l’abandon : c’est la vie !

D’après les échos, les travaux de restauration effectués sur le film pour cette re-sortie, sont tout bonnement exceptionnels !